Lecture : l'Opéra Panique

Théâtre du rempart

Jeudi 20 juillet 10h30

Lecture : l’Opéra Panique

Durée : 1h30

Entrée gratuite uniquement sur réservations

Téléphone: 04 90 85 37 48 – 09 81 00 37 48

 

 

Dans l’Opéra Panique, les questions existentielles engendrées par l’absurde émergent impétueusement sans avoir rien perdu de leur force. En une vingtaine de saynètes et autant de personnages qui se croisent, on voit défiler une critique radicale de tous les stéréotypes, de toutes les rigidités du monde pour aboutir à la construction d’un sens véritable, compris comme un voyage profond et définitif vers l’essence de toute chose : la relation entre l’individu et le monde, la relation fondatrice de la construction du sens. PS : ce n’est pas un Opéra.

Quoi de mieux que la comédie, comédie absurde qui plus est, pour parler de notre monde. De ses contradictions, de ses peurs, de ses joies et ses peines. De ses victoires, mais aussi de ses échecs, notamment à venir.

En lisant la pièce, j’y vois un grand enfant dans un immense bac à sable, s’amusant avec ses jouets et à tordre le cou aux règles, aux idées. Un terreau fertile qui permet de créer des univers simples, comme lorsque l’on jouait petit aux cow-boys et aux Indiens. Quoi de mieux que la naïveté des enfants pour raconter, avec « innocence » notre société ?

Au centre, un grand coffre à jouets, qui contiendra une grande partie des accessoires, que ce soit pour planter le décor comme pour jouer avec ces objets.

Les comédiens, au nombre de trois, pourront se glisser dans la peau de tous ces personnages, peu importe les genres. L’homme ne s’arrête pas à l’homme et la femme ne s’arrête pas à la femme. Vêtus d’une tenue unie blanche, ils seront affublés de toutes sortes d’accessoires ainsi que des costumes fabriqués de briques et de broques, encore une fois, pour rappeler l’imagination débordante que l’on avait plus jeune.

Un travail exigeant sera apporté aux lumières.

A la fin, que reste-t-il ? Un divertissement, un tourbillon qui n’aura pas manqué de faire réfléchir son spectateur sur sa condition, sur sa manière d’aborder le monde et la vie. Apprendre à rire de lui-même et réagir. L’emmener chez les « fous » pour lui faire comprendre que c’est lui, le fou.

OPERA PANIQUE d’Alejandro Jodorowsky

Mise en scène : Paul Goulhot

avec Olivier Ho Hio Hen, Juliette Médard et Roxane LeBrun

Présentée par S14