
Nationale 7
Vendredi 9 et Samedi 10 Décembre à 20h30
Tarifs :
Général 17€
Carte Off 14€
Réduit 14€
Enfants 8€
Adhérents Théâtre du Rempart 10€
NATIONALE 7
ou
La gouaille parisienne versus la tchatche marseillaise
Marcel Bagnole, garì marseillais et Aristide Truand, Apache parisien s’affrontent sur fond de chansons populaires de l’entre-deux guerre pour décider une bonne fois pour toute qui est le meilleur. Tout y passe : climat, art de vivre, sens de la fête, langage, amour, Histoire, force, pouvoir, élégance, mauvaise foi… Ils chantent, boivent, rient, s’engueulent, rechantent et reboivent encore ! Chacun s’exprime dans la langue qui les dépeint le mieux, révélant avec poésie leurs racines culturelles comme géographiques : l’argot pour l’un et le parler marseillais pour l’autre. Pourtant, ils semblent se comprendre parfaitement, traduisant ainsi leur origine populaire commune. Finalement, cette rivalité séculaire n’est-elle pas l’oeuvre d’une autorité diffuse et anonyme qui cherche à diviser le populo pour mieux le dominer en détournant son attention des vrais sujets qui fâchent ? Marcel et Aristide sauront-ils déjouer les pièges du pouvoir pour s’unir et créer ensemble un avenir commun de peuple libre et souverain ?



NOTE DE MISE EN SCENE
La pièce met en parallèle deux personnages : l’un est de Paname, l’autre de la Marsiale et chacun a son langage particulier.
Dans ce concours, à savoir lequel est le « meilleur » et où le public est arbitre, j’ai privilégié à certains moments l’adresse publique.
La frontière de leur territoire est la ligne jaune de la nationale 7 qu’ils franchissent allègrement. Les chansons, accompagnées à l’orgue ou en musique préenregistrée, alimentent le duel, qui se termine par une déclaration d’amitié et d’union convergente.
Tous les éléments de la fusion sont présents dès le début, par l’effet miroir, les personages se confrontent pour finir par se reconnaitre l’un l’autre.
Un principe qui peut être appliqué à tous ceux qui s’épuisent à opposer leur différence sans percevoir leur appartenance à une même humanité.
Marika Vibik
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Et un grand merci pour leur contribution au spectacle :
Scénographie : Christian Napoleoni
Chorégraphie : Joëlle Driguez
L’accordéoniste 1 : Véronique Renard
L’accordéoniste 2 : Yasha Khydik
Le pianiste Marin Béranger
Ingé son : Serge Santaliestra
Coach voix : Gaël Andrews, Junie Ciccione
La presse en parle
Deux comédiens chanteurs rejouent le match Marseille contre Paris en s’apostrophant en chansons avec les armes du répertoire de l’opérette marseillaise et celui du titi parisien.Ils s’affrontent, s’opposent, se retrouvent et échangent leurs idées sur la vie et la société. Un grand moment d’humanisme, de tendresse et de musique. Avec en guest star, l’orgue de barbarie qui joue son propre rôle. Tout le monde gagne à la fin, surtout le public.
« Dany la gazette »